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UEO L1 Adolescence, corps, violence, adolescence
Semestre 1, “Refus et passages à l’acte à l’adolescence”
Cet enseignement de l’UEO “Adolescence, corps, violence” porte au premier semestre de la Licence 1 sur les différentes formes de refus et de passages à l’acte à l’adolescence, qui impliquent le corps et une certaine violence faite au corps ou faite par le corps.
Le corps n’est pas l’organisme, il relève d’une appropriation subjective qui peut-être plus ou moins problématique selon les configurations cliniques. En particulier à l’adolescence, le statut symbolique du corps est particulièrement mis en évidence dans les conduites de refus et de passage. En effet, la position de l’adolescent, en tant que sujet, peut être comprise comme une position de refus. L’opposition à ce qui est voulu, préconisé, demandé par le monde extérieur (institution familiale, société, discours normatifs) doit en effet être comprise comme la possibilité pour l’adolescent de se différencier. Mais cette affirmation inclut un point de méconnaissance du sujet envers lui-même. Ainsi, la logique de l’acte, ce que veut dire l’acte, n’apparaît que dans un après-coup. Il mobilise nécessairement le corps, dans la mesure où le sujet traduit sa position en acte et donc via le corps. Et d’ailleurs, prendre la parole, en tant qu’adolescent (et à tout âge), pour parler des actes que l’on a posés, parler de la violence que l’on ressent ou que l’on manifeste, nécessite un corps, et en cela le corps est parlant. Dans tous les cas, les tentatives d’individuation à l’adolescence peuvent impliquer des formes de violence dans la mesure où elles opèrent une tentative de séparation, parfois ou justement en l’absence de mots pour le dire. Aussi, il est important de tenir compte du contexte civilisationnel dans lequel on est adolescent, les manifestations de violence pouvant répondre à ce qu’il y a de symptomatique dans le lien social, elles peuvent aussi traduire ce qui ne va pas dans le lien social.
La fonction des marques corporelles, des phénomènes contemporaines (par ex., radicalisation, hikikomori, etc.), de la délinquance ou des prises de risque sexuek, sera l’occasion à partir de ces manifestations d’en étudier la logique à l’adolescence, telle qu’elle implique le corps et sa potentielle violence.
L'ensemble de l'enseignement est constitué de 4 cours dont certains éléments vont arriver progressivement sur cursus
“Prises de risque liées au infections sexuellement transmissibles à l’adolescence” (Pierre BONNY)
“Violence, passage à l’acte et corps à l’adolescence. Prison, radicalisation, hikikomoris” (Giorgia TISCINI)
"Le retrait pathologique à l'adolescence : perspectives cliniques" (Maxime ANNEQUIN)
"La puberté et le corps à l'adolescence" (Lucas DEMAY)
Calendrier de l’enseignement :
10/09 : Pierre BONNY
17/09 : Giorgia TISCINI
24 /09: Pierre BONNY
01/10: Giorgia TISCINI
08/10: Pierre BONNY
15/10 : Giorgia TISCINI
22/10: Maxime ANNEQUIN
05/11 : Maxime ANNEQUIN
12/11 : Lucas DEMAY
19/11:Lucas DEMAY
26/11 :Lucas DEMAY
03/12 : Maxime ANNEQUIN
Les contraintes d’emploi du temps des enseignant.e.s ne permettent malheureusement pas que chacun fasse trois cours successif.
Les cours ne sont pas transmis ici, ils ont lieu en CM.
Le cours du 10/09 sera rattrapé de manière condensée à l’occasion du cours du 24/09.
L'examen est un examen terminal d'1h comportant 4 questions notées chacune sur 5 points, chaque question porte sur un cours. Il convient répondre de manière rédigée, concise et précise aux questions, en mobilisant le cours bien sûr et uniquement le cours. Attention à ne pas faire de hors sujet.

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