
Art et conflits : approches géopolitiques des pratiques et théories de l’art
Ce cours porte sur les enjeux entre art et conflits politiques au cours du XXe et du début du XXIe siècle, et sur la façon dont cette rencontre a produit des transformations esthétiques et plastiques des productions artistiques, et a permis d’interroger les paramètres théoriques existants des mondes de l’art.
L’approche mondialisée adoptée favorise l’étude des migrations et circulations entre actrices et acteurs, pratiques et pensées, en vue d’une histoire de l’art à la fois locale et transnationale qui repense les rapports de pouvoir entre territoires. Les séances suivront un cadre périodique ainsi que thématique centré sur des manifestations artistiques durant des conflits politiques autour du monde, notamment en Amérique latine et en Afrique, tout en dialoguant avec les contextes politiques en Amérique du Nord et en Europe pendant les périodes concernées. Ces thèmes incluent l’étude du rôle des arts dans des « modernités périphériques » de la première moitié du XXe siècle, les nationalismes artistiques de la même époque et au début des années 1960 pour certains pays, la « guerre culturelle » pendant la guerre froide, l’art et les mouvements sociaux dans les années 1960, les expériences artistiques durant les luttes d’indépendance dans des pays africains et durant les dictatures latino-américaines, le Franquisme en Espagne, les productions d’archives artistiques pendant les guerres civiles libanaises, l’« émergence » de l’art afro-latino-américain, l’art et les politiques de mémoire dans des périodes de redémocratisation, entre autres.
Par ces thématiques et à travers l’examen des œuvres, nous travaillerons également des questions théoriques essentielles à la création artistique comme des écrits féministes, décoloniaux, post-coloniaux, entre autres, lesquels ont contribué au changement de conventions concernant le statut de l’œuvre d’art et de la position créative de l’artiste.
Programme
Séance 1 – 17 janvier : Cours d’introduction. Art et politique : penser et créer dans les conflits.
Séance 2 – 24 janvier : États-nations et « modernités périphériques », 1910-1950
Séance 3 – 31 janvier : États-nations et « modernités périphériques » II, à partir de 1950
Séance 4 – 07 février : Art et dictatures
Séance 5 – 14 février : Art et exil : productions, réseaux, dénonciations et échecs
Séance 6 – 28 février : Pratiques artistiques en périodes de redémocratisations
Séance 7 – 07 mars : Les architectures des conflits : la dispute de l’espace en art
Séance 8 – 14 mars : L’échelle du conflit : art, politique et quotidien
Séance 9 – 21 mars : Art et globalisation
Séance 10 – 28 mars : Les corps de l’« artiste » : identités et art contemporain
Séance 11 – 04 avril : Ce que l’environnement fait à l’art : créer en crise écologique
Séance 12 – 11 avril : Cours de conclusion. Penser et créer en temps spirale : nouvelles écritures sur art.
Ce cours porte sur les enjeux entre art et conflits politiques au cours du XXe et du début du XXIe siècle, et sur la façon dont cette rencontre a produit des transformations esthétiques et plastiques des productions artistiques, et a permis d’interroger les paramètres théoriques existants des mondes de l’art.
L’approche mondialisée adoptée favorise l’étude des migrations et circulations entre actrices et acteurs, pratiques et pensées, en vue d’une histoire de l’art à la fois locale et transnationale qui repense les rapports de pouvoir entre territoires. Les séances suivront un cadre périodique ainsi que thématique centré sur des manifestations artistiques durant des conflits politiques autour du monde, notamment en Amérique latine et en Afrique, tout en dialoguant avec les contextes politiques en Amérique du Nord et en Europe pendant les périodes concernées. Ces thèmes incluent l’étude du rôle des arts dans des « modernités périphériques » de la première moitié du XXe siècle, les nationalismes artistiques de la même époque et au début des années 1960 pour certains pays, la « guerre culturelle » pendant la guerre froide, l’art et les mouvements sociaux dans les années 1960, les expériences artistiques durant les luttes d’indépendance dans des pays africains et durant les dictatures latino-américaines, le Franquisme en Espagne, les productions d’archives artistiques pendant les guerres civiles libanaises, l’« émergence » de l’art afro-latino-américain, l’art et les politiques de mémoire dans des périodes de redémocratisation, entre autres.
Par ces thématiques et à travers l’examen des œuvres, nous travaillerons également des questions théoriques essentielles à la création artistique comme des écrits féministes, décoloniaux, post-coloniaux, entre autres, lesquels ont contribué au changement de conventions concernant le statut de l’œuvre d’art et de la position créative de l’artiste.
Programme
Séance 1 – 17 janvier : Cours d’introduction. Art et politique : penser et créer dans les conflits.
Séance 2 – 24 janvier : États-nations et « modernités périphériques », 1910-1950
Séance 3 – 31 janvier : États-nations et « modernités périphériques » II, à partir de 1950
Séance 4 – 07 février : Art et dictatures
Séance 5 – 14 février : Art et exil : productions, réseaux, dénonciations et échecs
Séance 6 – 28 février : Pratiques artistiques en périodes de redémocratisations
Séance 7 – 07 mars : Les architectures des conflits : la dispute de l’espace en art
Séance 8 – 14 mars : L’échelle du conflit : art, politique et quotidien
Séance 9 – 21 mars : Art et globalisation
Séance 10 – 28 mars : Les corps de l’« artiste » : identités et art contemporain
Séance 11 – 04 avril : Ce que l’environnement fait à l’art : créer en crise écologique
Séance 12 – 11 avril : Cours de conclusion. Penser et créer en temps spirale : nouvelles écritures sur art.
- Enseignant: Vivian Braga Dos Santos