
Nombre d’heures par semaine : 2h CM
Enseignant : Aurélien CORMIER
Descriptif : Ce cours se propose d’interroger et problématiser ce que les sciences politiques et la théorie critique peuvent pour la pensée des arts du spectacle en envisageant ces derniers au prisme de pensées de l’utopie. Face à un contexte de bouleversements mondiaux et de crises, on s’efforcera d’envisager les scènes modernes et contemporaines à l’aune de leur capacité à participer à la construction d’autres horizons possibles. Pour ce faire, en tâchant d’historiciser ces pensées, on s’appuiera sur des penseurs de l’utopie, tout d’abord d’un point de vue strictement politique, pour penser les difficultés de l’articulation de ces lectures théoriques avec les expériences de la scène des étudiant.es. On prêtera également une attention particulière aux pensées singulières qui ont tenté d’envisager les œuvres à l’aune des utopies – politiques, esthétiques – dont elles pourraient être porteuses. Quelles sont les difficultés méthodologiques qui s’imposent lorsqu’on mobilise un tel corpus théorique pour penser les arts du spectacle, afin de ne pas réduire les formes à une valeur illustrative de telle ou telle théorie ? À l’inverse, comment certaines formes théâtrales permettent-elles de renouveler une pensée contemporaine de l’utopie ? C’est donc aussi bien l’apport d’une appréhension politique des arts du spectacle que la potentielle pensée politique propre aux œuvres théâtrales elles-mêmes qui nous préoccupera. Il s’agira donc de s’initier à la lecture de textes de théorie politique, de les lier à notre expérience de spectateurices, et de penser ce que pourrait être, pour paraphraser Jacques Rancière, une potentielle politique de la théâtralité.
Enseignant : Aurélien CORMIER
Descriptif : Ce cours se propose d’interroger et problématiser ce que les sciences politiques et la théorie critique peuvent pour la pensée des arts du spectacle en envisageant ces derniers au prisme de pensées de l’utopie. Face à un contexte de bouleversements mondiaux et de crises, on s’efforcera d’envisager les scènes modernes et contemporaines à l’aune de leur capacité à participer à la construction d’autres horizons possibles. Pour ce faire, en tâchant d’historiciser ces pensées, on s’appuiera sur des penseurs de l’utopie, tout d’abord d’un point de vue strictement politique, pour penser les difficultés de l’articulation de ces lectures théoriques avec les expériences de la scène des étudiant.es. On prêtera également une attention particulière aux pensées singulières qui ont tenté d’envisager les œuvres à l’aune des utopies – politiques, esthétiques – dont elles pourraient être porteuses. Quelles sont les difficultés méthodologiques qui s’imposent lorsqu’on mobilise un tel corpus théorique pour penser les arts du spectacle, afin de ne pas réduire les formes à une valeur illustrative de telle ou telle théorie ? À l’inverse, comment certaines formes théâtrales permettent-elles de renouveler une pensée contemporaine de l’utopie ? C’est donc aussi bien l’apport d’une appréhension politique des arts du spectacle que la potentielle pensée politique propre aux œuvres théâtrales elles-mêmes qui nous préoccupera. Il s’agira donc de s’initier à la lecture de textes de théorie politique, de les lier à notre expérience de spectateurices, et de penser ce que pourrait être, pour paraphraser Jacques Rancière, une potentielle politique de la théâtralité.
- Profesor: Aurelien Cormier