Ce cours s’interrogera sur le rôle de l’expérience dans l’histoire de la philosophie morale occidentale.
La notion d’expérience (ou d’expérimentation) est plus communément associée à ce qu’on appelle parfois les « sciences dures », ou « sciences exactes »… des connaissances établies sur la base de données empiriques, collectées, par exemple, dans un laboratoire et dans le cadre d’un protocole expérimental précis. Par opposition, on imagine plutôt le philosophe travaillant à son bureau, élaborant « dans sa tête » ses théories abstraites sur le bien absolu, l’infinité de l’univers, l’immortalité de l’âme… Pourtant, l’expérience joue un rôle déterminant dans l’histoire des idées et notamment dans l’histoire des théories morales. Avec notamment les « expériences de pensée », dont on peut déjà trouver des exemples chez Platon, puis avec l’émergence, au XXe siècle, de la philosophie morale expérimentale (X-Phi en anglais), on peut s’interroger sur le rôle que joue cette notion dans la réflexion philosophique touchant le bien et le mal.
Y a-t-il des connaissances possibles en matière de morale ? Peut-on savoir ce qu’il faut faire pour agir toujours bien ? Peut-on dire qu’une théorie morale est vraie ? Dans quelle mesure une expérience peut-elle contribuer à la réfutation d’une théorie philosophique ?
Autant de questions que nous aborderons en mobilisant, à chaque séance, une expérience tirée de l’histoire de la philosophie.
La notion d’expérience (ou d’expérimentation) est plus communément associée à ce qu’on appelle parfois les « sciences dures », ou « sciences exactes »… des connaissances établies sur la base de données empiriques, collectées, par exemple, dans un laboratoire et dans le cadre d’un protocole expérimental précis. Par opposition, on imagine plutôt le philosophe travaillant à son bureau, élaborant « dans sa tête » ses théories abstraites sur le bien absolu, l’infinité de l’univers, l’immortalité de l’âme… Pourtant, l’expérience joue un rôle déterminant dans l’histoire des idées et notamment dans l’histoire des théories morales. Avec notamment les « expériences de pensée », dont on peut déjà trouver des exemples chez Platon, puis avec l’émergence, au XXe siècle, de la philosophie morale expérimentale (X-Phi en anglais), on peut s’interroger sur le rôle que joue cette notion dans la réflexion philosophique touchant le bien et le mal.
Y a-t-il des connaissances possibles en matière de morale ? Peut-on savoir ce qu’il faut faire pour agir toujours bien ? Peut-on dire qu’une théorie morale est vraie ? Dans quelle mesure une expérience peut-elle contribuer à la réfutation d’une théorie philosophique ?
Autant de questions que nous aborderons en mobilisant, à chaque séance, une expérience tirée de l’histoire de la philosophie.
- Profesor: Romain Breton