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A la fin du Moyen Age (XIVe-XVe siècle), toutes les autorités constituées - des papes aux empereurs en passant par les rois ou les cités-états indépendantes - ont recours aux prestiges de l’image. Le pouvoir en représentation emprunte alors les supports les plus divers, des monnaies aux tapisseries, en passant par les manuscrits ornés, les peintures murales et bientôt de chevalet, les sculptures funéraires ou encore les médailles. L’inflation considérable de l’imagerie politique, la variété de ses supports comme le renouvellement de ses formes (« inventions » du portrait, de la perspective mathématique, etc.) témoignent de l’importance inédite accordée aux pouvoirs de l’image. Centré sur l’étude des rapports entre images et pouvoirs, ce cours s’organise autour d’un double questionnement. En premier lieu, il s’agira de déterminer quels sont les motifs et les moyens de l’appropriation de l’image par le pouvoir. Comment et pourquoi certains pouvoirs produisent-ils des représentations d’eux-mêmes ? En second lieu, on s’interrogera sur les pouvoirs de l’image : comment le dispositif représentatif exerce-t-il une emprise sur les esprits, signifie-t-il une puissance ? Les images ont-elles vraiment une efficacité politique ?
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