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Selon ses propres mots, Nathalie Magnan était activiste et théoricienne culturelle, tacticienne des médias (anciens et nouveaux), webmistress, réalisatrice, cyberféministe, co-fondatrice du festival de films gay et lesbien de Los Angeles puis présidente et ex-présidente de celui de Paris, professeure, autrice, journaliste, etc. Son fonds d’archives reflète cet éclectisme par la diversité́ des matériaux qu’il contient : photocopies d’articles et de textes sources annotés, programmes de colloques, notes des cours prises dans les universités américaines, photographies personnelles, apostilles techniques, scripts de vidéos, dossiers de recherches, films, documents des années 1980 sur la crise du VIH-Sida, carnets de recherches, fanzines militants, journaux rares, correspondance avec des penseur·euses important·es etc. Ses écrits sont aussi de nature diverse, allant de l’entrefilet à l’article sur plusieurs pages, dans The Independent, Art Documentation, Gai pied ou Les lettres françaises, aux études plus référencées publiées dans des journaux à comité de lecture comme Exposure, ou bien encore aux ouvrages qu’elle a dirigés comme La vidéo, entre art et communication (1997) ou codirigé (avec Annick Bureau) : Connexions. art, réseaux, media / textes (2003).

L’enseignante bénéficiant d’une bourse de Rennes Métropole, une douzaine de chercheur·euses seront invité·es à dialoguer durant six séances du séminaire, autour de trois des nombreuses questions qui traversent l’œuvre de Nathalie Magnan : l’enseignement artistique, la constitution d’une histoire de l’art queer, et le technoféminisme. La première séance sera consacrée à la question de l’enseignement qui a tenu une place importante dans la vie de Nathalie, et la dernière séance consacrée au technoféminisme recevra deux artistes qui poursuivent son héritage : Chloé Desmoineaux, et Peggy Pierrot.
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