Descriptif du cours : Parmi les aspects a priori les plus clairs en archéologie, figurent ceux
concernant la répartition d’un objet, la circulation d’une matière première. Beaucoup de scénarios
s’offrent alors à l’analyse pour expliquer tel ou tel aspect : territoires, groupes, déplacements ... On
verra dans ce cours les limites de ces différents termes pour privilégier une approche fondée sur la
notion de réseau. Celle-ci permet de proposer un canevas d’analyse plus neutre et plus performant
pour comprendre comment les informations, les savoirs circulent sur des espaces d’ampleurs
variables. Certains tissent des liens étroits sur des espaces extrêmement importants, comme les
lamelles Dufour que nous retrouvons à l’Aurignacien de l’Iran au Portugal, d’autres singulariseront
au contraire une micro-région. Nous verrons ainsi comment ces réseaux se structurent, évoluent en fonction des échelles d’analyse et des matériaux archéologiques considérés.

Bibliographie indicative : Knappett C. 2011 – An Archaeology of Interaction: Network Perspectives on Material Culture and Society, Oxford, Oxford University Press.
DOI : 10.1093/acprof:osobl/9780199215454.001.0001

Knappett C. 2013 – Introduction: Why networks?, in Knappett C., Networks analysis in archaeology, new approaches to regional interaction, Oxford, Oxford University Press, p. 3-15

Le cours développe une histoire critique de l´architecture du XXe siècle en restituant les courants doctrinaux et la production des architectes de ce siècle dans leur contexte politique et social, culturel et artistique. Construisant cette histoire critique par un regard croisé sur les courants de pensée et les œuvres, le cours développe plusieurs thèmes :

1. Des avant-gardes historiques à celles des années 1960 et 1970 ;

2. Modernité, classicisme et tradition ;

3. Expressions nationales, régionales et « révisions critiques » de l´architecture du XXe siècle, de l´après-guerre aux années 1970 ; 

4. La fin du modernisme.

 

Au sein de la production architecturale du XXe siècle, le cours s’arrête d’abord sur les avant-gardes architecturales, leurs apports et leurs échecs (1er thème). L’accent est ensuite mis sur les différentes composantes de la « modernité architecturale » du XXe siècle, et non sur le seul Mouvement moderne. À travers les œuvres de plusieurs architectes de ce siècle, le cours expose la diversité des courants et des approches voire, les contradictions internes de l’architecture moderne ; il développe les différentes expressions d’une architecture en dialogue permanent avec la tradition, d’une « modernité sans avant-garde » qui constitue la majeure partie de l’héritage de cette période (2e thème). Ainsi, il s’intéresse particulièrement aux développements de l’architecture dans les années 1930 et 1940, en les resituant dans leurs contextes politiques et idéologiques.

Enfin, il s’arrête sur la seconde moitié du XXe siècle en explicitant différentes manifestations de la « crise » du langage moderne, en développant la notion de « révision critique » du modernisme depuis l’après-guerre et en la déclinant dans plusieurs pays européens, et celle de « régionalisme critique » (3e thème). Il aborde la fin du modernisme, à travers les remises en question par les artistes et les architectes des années 1960 et 1970 et la question du langage, fondatrice des positions post-modernes. (4e thème).

Ces différents thèmes sont évoqués à travers la production architecturale (édifices, projets, histoire des théories et des doctrines) dans plusieurs pays d’Europe et aux États-Unis.

Art et archéologie dans l'Egypte gréco-romaine
Cours d'archéologie du monde romain en visio-conférence de l'année 2020, complétés par des conférences portant sur le sujet.
!!! INFORMATIONS IMPORTANTES !!!

Ce message est à destination des étudiants DISPENSÉS D’ASSIDUITÉ qui devront soutenir l’oral du cours « Archéologie du monde rural antique ».

Les oraux auront lieu le mardi 9 janvier 2024 en salle B 343 à partir de 9h.

Merci de vous présenter avec un document d’identification.
Résumé du cours :
Ce cours abordera une première approche de la géoarchéologie, démarche interdisciplinaire des relations entre la Nature et la (les) Sociétés(s) du passé, principalement à partir des archives du sol. La géoarchéologie fait appel à des notions de pédologie, de géomorphologie et de géologie, sciences « naturalistes » qui seront définies et distillées dans le contenu du cours. Le substrat géologique et les différents types de roches, puis le Quaternaire et les formations superficielles (sédiments et sol) seront successivement traités, définissant un socle de connaissance permettant de comprendre comment le recours aux méthodes et d’analyses empruntés à ces disciplines scientifiques répondent à des questionnements posés en archéologie. La fin du cours sera consacrée aux différents outils numériques mis à disposition sur la toile (Infoterre, Géoportail, GéoBretagne, Sols de Bretagne,..), au travers de quelques exemples d’utilisation intéressants en géoarchéologie.

Bibliographie :

BAIZE D., 2021 - Naissance et évolution des sols. La pédogenèse expliquée simplement. Editions Quae, 160 p.

CAMPY M. & MACAIRE J.-J., 2003 - Géologie de la surface. Erosion, transfert et stockage dans les environnements continentaux. Dunod, deuxième édition, 464 p.

DERRUAU M., 2002 - Les formes du relief terrestre. Notions de géomorphologie. Armand Collin, huitième édition, 120 p.
Si vous souhaitez consulter votre copie,
merci de prendre rendez-vous par mail:
antje.kramer@univ-rennes2.fr


(Al)ready made ! Réinventer l’avant-garde après 1945.

Dédié à l’évolution de l’art des années 1950 et 1960, ce cours examinera une « histoire des intentions artistiques », guidée par l’intention commune des mouvements artistiques d’adopter une posture clairement « d’avant-garde » à une époque qui appelait bien au contraire à la consolidation avec la fixation des nouvelles frontières née de la guerre froide et avec l’instauration du Marché commun, portée par des valeurs de liberté démocratique et de progrès face au Rideau de fer. En examinant les œuvres et projets plastiques européens et américains sous l’angle de leur rapport au réel, il convient de comprendre comment ces artistes s’efforcent à réinventer le monde en passant par l’invention de soi, réalimentant ce faisant la machine à produire des utopies de leurs prédécesseurs des avant-gardes historiques.
Le cours portera sur les méthodes développées par les historiens de l'art depuis le XVIe siècle ainsi que sur l’institutionnalisation et les principaux enjeux théoriques de la discipline. Il évoquera ses grandes figures fondatrices (Vasari, Winckelmann, Riegl, Panofsky, Schapiro, Nochlin...) à travers quelques thèmes et problèmes (les vies d’artistes, le connoisseurship, le style, l’iconologie, la culture visuelle, le genre...) en revenant tant sur les textes que sur les œuvres dont ils traitent. Les formes d’écriture de l’histoire de l'art et sa place parmi les sciences humaines et sociales seront ainsi abordées.
Ce cours aborde la question de la collection sous l’angle à la fois historique et sociologique. Battant en brèche l’idée de frénésie accumulatrice, il s’intéresse à la réflexivité des amateurs et aux multiples logiques à l’œuvre au sein d’une collection. Il privilégie une approche diachronique – des trésors d’églises aux ensembles dits modestes, en passant par les collections surréalistes –, tout en interrogeant ce qui suscite l’attachement, lie les objets entre eux, transforme leur statut. Une attention particulière sera portée au destin des collections : entrée au musée, legs, dispersion, mise à l’encan.
Ce cours a pour but de présenter le monde rural médiéval, essentiellement en France, au travers de ce que nous enseignent les découvertes archéologiques. Cependant l’archéologie ne parle pas seule de cette thématique et les apports croisés de l’histoire, de la géographie, des sciences paléoenvironnementales, de l’archéogéographie et de l’anthropologie seront abordés. Plusieurs thèmes seront étudiés : l’habitat, les systèmes de peuplement, les sites et modes d'inhumation, l’exploitation des ressources agricoles, etc., sur l’ensemble de la période médiévale. Les étudiants seront également formés au commentaire de document archéologique par le biais de travaux de groupe.
L3 S2 - UEF4 - 01UF6412 - Initiation recherche HDA contemporain (12h CM)

En prenant appui sur des recherches récentes et actuelles dans le champ des études transnationales, ce cours développera des cas précis de circulations, d’échanges et de transferts artistiques dans l’art et l’écriture de l’art au XXe siècle. Plutôt que de retracer de grands chapitres de l’histoire de l’art contemporain, il s’agira de suivre des individus au gré de leurs motivations, de leurs contre-temps et positions fluctuantes, toujours motivées, pour situer leurs rencontres avec l’altérité. L’entrée méthodologique se fera par l’étude d’un choix d’archives, telles des pièces à conviction. Elles dévoileront toute leur force, en tant que « savoir-émotion » (Philippe Artières), en enfermant autant de bribes de vies individuelles, et dont il importe de reconstituer la teneur précise de chacun de ces « moments » devenus archive.

Une bibliographie et des ressources complémentaires seront distribuées en début de cours.

Votre dossier (deux pages maximum, corps 12, interligne 1,5) sera à rendre sur CURSUS pour le vendredi 17 mai minuit dernier délai (les travaux rendus en retard seront sanctionnés).

Il s'ouvrira par une présentation synthétique de l'intervenant, du sujet qu'il traite et du contexte de la manifestation scientifique puis comprendra une analyse de l'intervention qui en fera ressortir les principaux enjeux.