Le cours développe une histoire critique de l´architecture du XXe siècle en restituant les courants doctrinaux et la production des architectes de ce siècle dans leur contexte politique et social, culturel et artistique. Construisant cette histoire critique par un regard croisé sur les courants de pensée et les œuvres, le cours développe plusieurs thèmes :

1. Des avant-gardes historiques à celles des années 1960 et 1970 ;

2. Modernité, classicisme et tradition ;

3. Expressions nationales, régionales et « révisions critiques » de l´architecture du XXe siècle, de l´après-guerre aux années 1970 ; 

4. La fin du modernisme.

 

Au sein de la production architecturale du XXe siècle, le cours s’arrête d’abord sur les avant-gardes architecturales, leurs apports et leurs échecs (1er thème). L’accent est ensuite mis sur les différentes composantes de la « modernité architecturale » du XXe siècle, et non sur le seul Mouvement moderne. À travers les œuvres de plusieurs architectes de ce siècle, le cours expose la diversité des courants et des approches voire, les contradictions internes de l’architecture moderne ; il développe les différentes expressions d’une architecture en dialogue permanent avec la tradition, d’une « modernité sans avant-garde » qui constitue la majeure partie de l’héritage de cette période (2e thème). Ainsi, il s’intéresse particulièrement aux développements de l’architecture dans les années 1930 et 1940, en les resituant dans leurs contextes politiques et idéologiques.

Enfin, il s’arrête sur la seconde moitié du XXe siècle en explicitant différentes manifestations de la « crise » du langage moderne, en développant la notion de « révision critique » du modernisme depuis l’après-guerre et en la déclinant dans plusieurs pays européens, et celle de « régionalisme critique » (3e thème). Il aborde la fin du modernisme, à travers les remises en question par les artistes et les architectes des années 1960 et 1970 et la question du langage, fondatrice des positions post-modernes. (4e thème).

Ces différents thèmes sont évoqués à travers la production architecturale (édifices, projets, histoire des théories et des doctrines) dans plusieurs pays d’Europe et aux États-Unis.

Art et archéologie dans l'Egypte gréco-romaine
Les travaux dirigés seront axés sur les questions de réception à travers
l’étude de la fortune critique de l’estampe des XVIe et XVIIe siècles.
Comment les sociétés néolithiques se sont-elles mises en place et ont-elles évolué en Europe ? A la suite de l’agriculture et de l’élevage, d’autres mutations vont se succéder tout au long du Néolithique. En sélectionnant les plantes et les animaux, en défrichant, en édifiant des bâtiments, les sociétés humaines ont modifié leur relation à l’environnement, établissant de nouveaux rapports à l’espace mais également de nouveaux rapports au temps.
Cours d'archéologie du monde romain et cités romaines d'Occident. Le contenu du cours est disponible en visio à partir des captations effectuées en 2020. Le tout est complété par des conférences et reportages portant sur les sujets abordés dans le programme de cette année. Il est très fortement conseillé de les visionner pour parfaire vos connaissances.

Descriptif du cours : Les échanges dans l’Europe et la Méditerranée XIIe-XIVe siècles : archéologie et histoire de l’art médiéval. Ce cours confronte et présente des monuments civils (châteaux et urbanisme), religieux, des productions artistiques, techniques (céramique) et intellectuelles suivant une grille de lecture reposant sur des relations directes (lors de déplacements d’artistes pour aller chercher de nouveaux commanditaires par exemple) et indirectes (comme la circulation d’œuvres ou de modèles dont les carnets de modèles) sur l’espace Europe-Méditerranée du XIIe au XIVe siècle. Les états croisés d’Orient, le Saint empire germanique, la Sicile Souabe et les royaumes de France et Ibériques, les mondes byzantins et de l’Islam étant plus en interaction qu’isolés dans des visions nationalistes. Les exemples vus en cours reposent sur des études issues de fouilles archéologiques et d’histoire de l’art.

Depuis le XVIIIe siècle, la critique d’art, comme genre littéraire autonome, accompagne l’existence des œuvres en leur donnant une visibilité, parfois accompagnée d’une postérité. Ces propos écrits consignés dans la presse ou dans des volumes dédiés sont une des sources essentielles de l’histoire. Avant de devenir la trace d’un goût singulier, d’une œuvre détruite ou oubliée, d’un avis déchu ou d’une polémique perdue, cette pratique de l’écriture s’est développée, au XIXe siècle, dans des conditions que ce cours détaillera : spécificité des milieux littéraires et artistiques, hiérarchies entre penseur.euse.s et praticien.ne.s de l’art, bouleversement des modalités d’exposition, développement de la presse, salons caricaturés, conflits et procès entre artistes et critiques, disputes autour de la notion de créativité, rôle prescripteur de la critique, professionnalisation des écrivain.ne.s d’art, qualité d’écriture et questions de styles, etc. Aborder ces différentes sections permettra de s’intéresser aux grandes plumes de la critique d’art (comme Paul Valéry à qui est emprunté le titre de ce cours) tout autant qu’aux figures oubliées et récemment redécouvertes à l’occasion de nombreuses publications.
Ce cours aborde la question de la collection sous l’angle à la fois historique et sociologique. Battant en brèche l’idée de frénésie accumulatrice, il s’intéresse à la réflexivité des amateurs et aux multiples logiques à l’œuvre au sein d’une collection. Il privilégie une approche diachronique – des trésors d’églises aux ensembles dits modestes, en passant par les collections surréalistes –, tout en interrogeant ce qui suscite l’attachement, lie les objets entre eux, transforme leur statut. Une attention particulière sera portée au destin des collections : entrée au musée, legs, dispersion, mise à l’encan.
L’apparition de l’image gravée, imprimée à l’aide d’une presse mécanique, multiple et reproductible, entraîne un bouleversement considérable des cultures et des sociétés. Le cours propose d’étudier l’émergence et le développement de l’estampe entre les XVe et XVIIe siècles. Seront évoqués la question de l’objet et de sa matérialité, les techniques, mais aussi le contexte politique, social, artistique et culturel. Les travaux dirigés seront axés sur les questions de réception à travers
l’étude de la fortune critique de l’estampe des XVIe et XVIIe siècles.