Le roman de mariage : un genre et ses distorsions
Au XIXe siècle se cristallise un sous-genre romanesque qui connaît une fortune considérable et se distingue peu à peu, au confluent de tendances romantiques et réalistes, du genre du roman sentimental : on le désigne parfois sous l’appellation de « roman de mariage » ou « roman matrimonial », dans lequel le mariage, qu’il soit à venir ou déjà acté, est représenté tour à tour comme un but désirable pour les personnages ou comme un obstacle au bonheur véritable. Articulant, avec une perspective souvent critique, la représentation des rapports sociaux entre les sexes et la tension entre amour et mariage, ces œuvres, qu’une lecture naïve voudrait réduire à de simples « histoires d’amour », révèlent au contraire des ambitions beaucoup plus vastes, relevant, comme on l’étudiera en prenant pour exemples trois œuvres datant du tout début du XIXe siècle, d’une vision politique libérale et proto-féministe (traitement de l’intrigue d’un amour malheureux sous le prisme d’une caractérologie des nations chez Madame de Staël), d’une ambition expérimentale et subversive (représentation de l’attraction amoureuse à travers une métaphore chimique chez Goethe), d’une ironie discrètement corrosive portée sur la condition féminine et sur le romantisme (relecture parodique du roman sentimental et satire moraliste chez Jane Austen). On se penchera également sur la déconstruction et la mise à l’épreuve de ce sous-genre romanesque à l’époque contemporaine à travers le regard du romancier américain Jeffrey Eugenides.
Œuvres au programme (il est impératif de se procurer les éditions et traductions indiquées ci-dessous) :
Germaine de Staël, Corinne ou l’Italie [1807], édition de Simone Balayé, Paris, Gallimard, « Folio classique », 2020.
Johann Wolfgang von Goethe, Les Affinités électives [Die Wahlverwandtschaften, 1809], traduction et notes de Pierre du Colombier, Paris, Gallimard, « Folio classique », 1980.
Jane Austen, Raison et sentiments [Sense and Sensibility, 1811], édition et traduction de Sophie Chiari, Paris, Le Livre de Poche, « Classiques », 2019.
Lecture complémentaire : Jeffrey Eugenides, Le Roman du mariage [The Marriage Plot, 2011], traduction d’Olivier Deparis, Paris, Points, 2014.
Au XIXe siècle se cristallise un sous-genre romanesque qui connaît une fortune considérable et se distingue peu à peu, au confluent de tendances romantiques et réalistes, du genre du roman sentimental : on le désigne parfois sous l’appellation de « roman de mariage » ou « roman matrimonial », dans lequel le mariage, qu’il soit à venir ou déjà acté, est représenté tour à tour comme un but désirable pour les personnages ou comme un obstacle au bonheur véritable. Articulant, avec une perspective souvent critique, la représentation des rapports sociaux entre les sexes et la tension entre amour et mariage, ces œuvres, qu’une lecture naïve voudrait réduire à de simples « histoires d’amour », révèlent au contraire des ambitions beaucoup plus vastes, relevant, comme on l’étudiera en prenant pour exemples trois œuvres datant du tout début du XIXe siècle, d’une vision politique libérale et proto-féministe (traitement de l’intrigue d’un amour malheureux sous le prisme d’une caractérologie des nations chez Madame de Staël), d’une ambition expérimentale et subversive (représentation de l’attraction amoureuse à travers une métaphore chimique chez Goethe), d’une ironie discrètement corrosive portée sur la condition féminine et sur le romantisme (relecture parodique du roman sentimental et satire moraliste chez Jane Austen). On se penchera également sur la déconstruction et la mise à l’épreuve de ce sous-genre romanesque à l’époque contemporaine à travers le regard du romancier américain Jeffrey Eugenides.
Œuvres au programme (il est impératif de se procurer les éditions et traductions indiquées ci-dessous) :
Germaine de Staël, Corinne ou l’Italie [1807], édition de Simone Balayé, Paris, Gallimard, « Folio classique », 2020.
Johann Wolfgang von Goethe, Les Affinités électives [Die Wahlverwandtschaften, 1809], traduction et notes de Pierre du Colombier, Paris, Gallimard, « Folio classique », 1980.
Jane Austen, Raison et sentiments [Sense and Sensibility, 1811], édition et traduction de Sophie Chiari, Paris, Le Livre de Poche, « Classiques », 2019.
Lecture complémentaire : Jeffrey Eugenides, Le Roman du mariage [The Marriage Plot, 2011], traduction d’Olivier Deparis, Paris, Points, 2014.
- Neach-teagaisg: Audrey Giboux
Fondée sur une approche de corpus plurilingues, la littérature générale et comparée est le terrain privilégié de l’analyse des questions de traduction dans le champ littéraire. L’enseignement en LGC (au contraire des pratiques de la recherche dans cette discipline, qui se fondent sur l’étude des textes en langue originale) nécessite ainsi de prendre la mesure de ce qu’implique de lire et d’étudier des textes traduits. Ce cours consistera en une sensibilisation à la fois théorique et pratique aux enjeux esthétiques liés aux pratiques traductives, à travers la comparaison de textes originaux et de leurs traductions, mais aussi la comparaison des traductions entre elles. Les textes étudiés en classe seront distribués sous forme de polycopiés.
- Neach-teagaisg: Audrey Giboux
Etudiants en licence 3 (semestre 5)
Enseignants : Rebecca ROUGE LESGOIRRES, Jean-Paul THOMAS, Jean-Yves LE CLERC
- Neach-teagaisg: Catherine Daniel
- Neach-teagaisg: Solenn Dupas
- Neach-teagaisg: Jean-Yves Le Clerc
- Neach-teagaisg: Rebecca Lesgoirres
- Neach-teagaisg: Jean-Paul Thomas
- Neach-teagaisg: Catherine Daniel
- Neach-teagaisg: Solenn Dupas
Enseignants : Miguel Bernard / Sophie Barel
Après une introduction sur les normes et fonctionnements du web, Miguel Bernard accompagnera les étudiants dans la création et le développement d'un Eportfolio, à l'aide d'un Content Management System (CMS). Tout en construisant pas-à-pas leur site, les étudiants seront formés à l'administration de l'outil, aux techniques de rédaction web, aux enjeux du SEO (optimisation de la visibilité sur les moteurs de recherche), à l'accessibilité et la gestion des images pour le web.
Sophie Barel proposera de découvrir les outils de veille technologiques sur les métiers du livre (édition, librairies et bibliothèques) et les stratégies de communication en ligne, ainsi qu'un panorama des publications possibles et des outils (réseaux sociaux, outil de design graphique en ligne, etc) permettant de s'approprier enjeux, codes et esthétiques de ces plateformes et des communautés qui s'y trouvent.
Après une introduction sur les normes et fonctionnements du web, Miguel Bernard accompagnera les étudiants dans la création et le développement d'un Eportfolio, à l'aide d'un Content Management System (CMS). Tout en construisant pas-à-pas leur site, les étudiants seront formés à l'administration de l'outil, aux techniques de rédaction web, aux enjeux du SEO (optimisation de la visibilité sur les moteurs de recherche), à l'accessibilité et la gestion des images pour le web.
Sophie Barel proposera de découvrir les outils de veille technologiques sur les métiers du livre (édition, librairies et bibliothèques) et les stratégies de communication en ligne, ainsi qu'un panorama des publications possibles et des outils (réseaux sociaux, outil de design graphique en ligne, etc) permettant de s'approprier enjeux, codes et esthétiques de ces plateformes et des communautés qui s'y trouvent.
- Neach-teagaisg: Sophie Barel
- Neach-teagaisg: Miguel Bernard
- Neach-teagaisg: Solenn Dupas
- Non-editing teacher: Catherine Daniel
Classeur des fiches de stylistique à destination des étudiants de L3 et M1 :
- fiches de méthode ;
- fiches sur les techniques.
- fiches de méthode ;
- fiches sur les techniques.
- Neach-teagaisg: Jerome Lecompte
- Neach-teagaisg: Esther Pinon
- Neach-teagaisg: Benoit Sans
- Neach-teagaisg: Nathalie Brillant Rannou
Descriptif de l’enseignement : Au XIXe siècle se cristallise un sous-genre romanesque qui connaît une fortune considérable et se distingue peu à peu, au confluent de tendances romantiques et réalistes, du genre du roman sentimental : on le désigne parfois sous l’appellation de « roman de mariage » ou « roman matrimonial », dans lequel le mariage, qu’il soit à venir ou déjà acté, est représenté tour à tour comme un but désirable pour les personnages ou comme un obstacle au bonheur véritable. Articulant, avec une perspective souvent critique, la représentation des rapports sociaux entre les sexes et la tension entre amour et mariage, ces œuvres, qu’une lecture naïve voudrait réduire à de simples « histoires d’amour », révèlent au contraire des ambitions beaucoup plus vastes, relevant, comme on l’étudiera en prenant pour exemples trois œuvres datant du tout début du XIXe siècle, d’une vision politique libérale et proto-féministe (traitement de l’intrigue d’un amour malheureux sous le prisme d’une caractérologie des nations chez Madame de Staël), d’une ambition expérimentale et subversive (représentation de l’attraction amoureuse à travers une métaphore chimique chez Goethe), d’une ironie discrètement corrosive portée sur la condition féminine et sur le romantisme (relecture parodique du roman sentimental et satire moraliste chez Jane Austen). On se penchera également sur la déconstruction et la mise à l’épreuve de ce sous-genre romanesque à l’époque contemporaine à travers le regard du romancier américain Jeffrey Eugenides.
Informations sur le cours : Ce cours s’inscrit dans le cadre de l’UEF 2– Littérature générale et comparée (12hCM, 24hTD) ; et fait suite au CM dispensé par Audrey Giboux.
Informations sur le cours : Ce cours s’inscrit dans le cadre de l’UEF 2– Littérature générale et comparée (12hCM, 24hTD) ; et fait suite au CM dispensé par Audrey Giboux.
- Neach-teagaisg: Jaïlys Duault
- Neach-teagaisg: Camille Dupret
- Neach-teagaisg: Laurence Delperie
- Neach-teagaisg: Camille Dupret
- Neach-teagaisg: Benoit Sans
- Neach-teagaisg: Anne-Lise Vacherot
- Neach-teagaisg: Christine Ferlampin-Acher
- Neach-teagaisg: Françoise Morzadec
Au XIXe siècle se cristallise un sous-genre romanesque qui connaît une fortune
considérable et se distingue peu à peu, au confluent de tendances romantiques et réalistes, du genre du roman sentimental : on le désigne parfois sous l’appellation de « roman de mariage » ou « roman matrimonial », dans lequel le mariage, qu’il soit à venir ou déjà acté, est représenté tour à tour comme un but désirable pour les personnages ou comme un obstacle au bonheur véritable.
Articulant, avec une perspective souvent critique, la représentation des rapports sociaux entre les sexes et la tension entre amour et mariage, ces oeuvres, qu’une lecture naïve voudrait réduire à de simples « histoires d’amour », révèlent au contraire des ambitions beaucoup plus vastes, relevant, comme on l’étudiera en prenant pour exemples trois oeuvres datant du tout début du XIXe siècle, d’une vision politique libérale et proto-féministe (traitement de l’intrigue d’un amour malheureux sous le prisme d’une caractérologie des nations chez Madame de Staël), d’une ambition expérimentale et subversive (représentation de l’attraction amoureuse à travers une métaphore chimique chez Goethe), d’une ironie discrètement corrosive portée sur la condition féminine et sur
le romantisme (relecture parodique du roman sentimental et satire moraliste chez Jane Austen). On se penchera également sur la déconstruction et la mise à l’épreuve de ce sous-genre romanesque à l’époque contemporaine à travers le regard du romancier américain Jeffrey Eugenides.
considérable et se distingue peu à peu, au confluent de tendances romantiques et réalistes, du genre du roman sentimental : on le désigne parfois sous l’appellation de « roman de mariage » ou « roman matrimonial », dans lequel le mariage, qu’il soit à venir ou déjà acté, est représenté tour à tour comme un but désirable pour les personnages ou comme un obstacle au bonheur véritable.
Articulant, avec une perspective souvent critique, la représentation des rapports sociaux entre les sexes et la tension entre amour et mariage, ces oeuvres, qu’une lecture naïve voudrait réduire à de simples « histoires d’amour », révèlent au contraire des ambitions beaucoup plus vastes, relevant, comme on l’étudiera en prenant pour exemples trois oeuvres datant du tout début du XIXe siècle, d’une vision politique libérale et proto-féministe (traitement de l’intrigue d’un amour malheureux sous le prisme d’une caractérologie des nations chez Madame de Staël), d’une ambition expérimentale et subversive (représentation de l’attraction amoureuse à travers une métaphore chimique chez Goethe), d’une ironie discrètement corrosive portée sur la condition féminine et sur
le romantisme (relecture parodique du roman sentimental et satire moraliste chez Jane Austen). On se penchera également sur la déconstruction et la mise à l’épreuve de ce sous-genre romanesque à l’époque contemporaine à travers le regard du romancier américain Jeffrey Eugenides.
- Neach-teagaisg: Marie Kergoat
- Neach-teagaisg: Anna Rolland
Ce cours propose une introduction à la versification française. Après l’analyse des spécificités de la
versification française (le rythme et le mètre, le syllabisme), le cours proposera un rappel sur les règles de la versification dite « classique », afin d’analyser leur émergence, leur évolution. On considérera en effet les mètres, leurs combinaisons, les rimes, les strophes et les formes fixes dans une perspective diachronique. L’objectif sera de connaître les bases des règles et des usages de la versification française pour mieux mesurer le caractère signifiant des écarts qu’expérimentent poètes et dramaturges à partir de l’époque romantique. Au-delà de l’analyse technique, on envisagera ainsi la versification en tant que vecteur de sens dans l’acte de communication littéraire.
versification française (le rythme et le mètre, le syllabisme), le cours proposera un rappel sur les règles de la versification dite « classique », afin d’analyser leur émergence, leur évolution. On considérera en effet les mètres, leurs combinaisons, les rimes, les strophes et les formes fixes dans une perspective diachronique. L’objectif sera de connaître les bases des règles et des usages de la versification française pour mieux mesurer le caractère signifiant des écarts qu’expérimentent poètes et dramaturges à partir de l’époque romantique. Au-delà de l’analyse technique, on envisagera ainsi la versification en tant que vecteur de sens dans l’acte de communication littéraire.
- Neach-teagaisg: Esther Pinon