CURSUS : Cours en ligne de l'Université Rennes 2

Documents relatifs à la scolarité en Master 2 LEA ( ALPI, CREEA-LEA, Marketing & Management, Traduction TI)

1 - L’humain est un être de langage, c’est ce qui le différencie de l’animal (les animaux communiquent à l’aide de signaux, nous verrons que c’est une fonction du langage mais que cela ne suffit pas à faire langage).
2 - L’humain est un être qui crée et interprète de la musique, au point qu’il est possible d’affirmer que la musique (et plus généralement l’art, la création a fonction esthétique) lui est consubstantielle. Voir La symphonie neuronale.
3 - L’inconscient est advenu chez l’humain parce qu’il est un être de langage. Pas d’inconscient sans langage.

Ainsi se dessine le petit ensemble musique, langage et inconscient. Musique car il s’agit là de l’objet central de nos préoccupations, inconscient car c’est l’une des caractéristiques de l’humain que d’avoir un inconscient et il apparait difficile d’étudier les productions artistiques sans s’être, au moins un peu, posé la question du fonctionnement de la psyché et de l’articulation des processus créateurs avec cet inconscient. Langage comme trait d’union entre les deux : le langage comme condition de l’inconscient, et la question du langage musical, elle-même problématique mais qui mérite d’être posée.

Ce séminaire s’intéresse à l’invention de formes d’intervention artistiques et politiques dans l’espace public, celui-ci étant considéré au sens large : la ville, l’économie, les médias, etc. Les étudiant·es analysent une sélection d’œuvres et d’actions d’artistes ou d’activistes de divers pays, puis interrogent ces derniers à l’occasion de rencontres en visioconférence. En parallèle, iels procèdent à des réactivations d’actions passées ou développent leurs propres projets de création in situ.

Ces documents mis à la disposition des étudiants de Rennes 2 inscrits en master MEEF 1 de Lettres, contribuent à une initiation à la recherche en didactique de la littérature.

À partir de l’inscription du « je » à l’écran, ce séminaire interroge l’auto-représentation filmique, c’est-à-dire au vaste domaine du cinéma dit intime, personnel, à la première personne. On insistera sur la dimension réflexive du filmeur en exercice devant un cinéma qui réfléchit sa propre forme. Comment se manifeste la subjectivité à l'intérieur du film ? De quelles façons l'auteur y est-il présent ? En quoi cette inscription est-elle une façon de résoudre le conflit entre les pôles subjectifs et objectifs du geste filmique ? Qu’il s’agisse d’une présence à l’intérieur – corps de l’artiste – ou à l’extérieur – usages de la voix off – de l’image, ce système énonciatif établit les contours d’un autoportrait. Il s’agira donc d’analyser la nature de cette subjectivité en travaillant un corpus de films issu du cinéma d’avant-garde et de l’art vidéo : entre autres chez Maya Deren, Stan Brakhage, Jonas Mekas, Marie Menken, Marina Abramovic, Chris Burden, Peter Campus ou encore Robert Kramer. On prendra soin d’engager la réflexion autour de trois notions importantes (réflexivité, narcissisme et autoportrait) afin d’explorer cet investissement du soi.

Fiches d'autoformation pour le site dédié au public externe, site international et les sites issus de l'usine à site Rennes 2

Ce cours propose une lecture sociologique de l’ancrage territorial des phénomènes économiques. Partant de l’idée d’acteurs (individuels ou collectifs) socialement interdépendants, nous comprendrons le territoire comme un ensemble de réseaux (professionnels, personnels, d’entreprises) interconnectés. Le cours magistral introduira au raisonnement et aux outils méthodologiques de la sociologie des réseaux. Les TD permettent d’approfondir cette démarche par l’étude de réseaux concrets, ancrés sur le territoire, leur effet sur ce dernier et sur la mobilité des personnes et des entreprises.

Le cours prolonge celui d’introduction à la sociologie des organisations, dispensé dans le cadre de la Licence 3 AES, en ouvrant la perspective vers la sociologie économique.

Sont présentés sur cette page un ensemble de modules de méthodologie, générale et expérimentale, d'informatique et de statistiques, dont les contenus sont coordonnés. L'objectif pédagogique est d'essayer de donner une continuité à la formation méthodologique des étudiants en psychologie.

Cliquer sur le titre Statistiques et Méthodes pour accéder à cette page.

Rentrée : si vous étiez déjà inscrit à ce cours l'an passé, vous devez renouveler votre inscription en ligne.

Ce cours propose une première approche de la stylistique. Il vise à favoriser la découverte, la pratique et la maîtrise des outils fondamentaux de l’analyse stylistique des textes dans ce qui la distingue de l’analyse littéraire, tels que l’énonciation, le lexique, les figures, etc., appliqués à un corpus varié – roman, théâtre, poésie. Ce cours a également pour but d’entraîner les étudiants à la rédaction de paragraphes de commentaire stylistique.

Suivi d'une manifestation scientifique

Au XIXe siècle se cristallise un sous-genre romanesque qui connaît une fortune
considérable et se distingue peu à peu, au confluent de tendances romantiques et réalistes, du genre du roman sentimental : on le désigne parfois sous l’appellation de « roman de mariage » ou « roman matrimonial », dans lequel le mariage, qu’il soit à venir ou déjà acté, est représenté tour à tour comme un but désirable pour les personnages ou comme un obstacle au bonheur véritable.
Articulant, avec une perspective souvent critique, la représentation des rapports sociaux entre les sexes et la tension entre amour et mariage, ces oeuvres, qu’une lecture naïve voudrait réduire à de simples « histoires d’amour », révèlent au contraire des ambitions beaucoup plus vastes, relevant, comme on l’étudiera en prenant pour exemples trois oeuvres datant du tout début du XIXe siècle, d’une vision politique libérale et proto-féministe (traitement de l’intrigue d’un amour malheureux sous le prisme d’une caractérologie des nations chez Madame de Staël), d’une ambition expérimentale et subversive (représentation de l’attraction amoureuse à travers une métaphore chimique chez Goethe), d’une ironie discrètement corrosive portée sur la condition féminine et sur
le romantisme (relecture parodique du roman sentimental et satire moraliste chez Jane Austen). On se penchera également sur la déconstruction et la mise à l’épreuve de ce sous-genre romanesque à l’époque contemporaine à travers le regard du romancier américain Jeffrey Eugenides.